Ali Dozdzadeh 1, au parc des femmes
  علی‌ دزدزاده ۱، در پارک بانوان

Peinturluré comme une maquerelle, couvert d’un tchador, Ali Dozdzadeh se rend au parc des femmes. Ces dernières font des proies idéales, et l’ample vêtement servira de cache à ses larcins! Mais les promeneuses retirent leurs voiles, en cet endroit libre de stupre masculin. “Ma soeur, profite de cette brise, laisse la souffler dans tes cheveux”, s’entend-t-il dire. Seul voilé entre toutes, Ali est mal à l’aise. “On cuit sous ces rideaux noirs! Voilà pourquoi, à force, les vieilles sèchent et se ratatinent”, songe-t-il en rasant les murs du parc, vers la sortie.

پیچیده شده در چادر و با بزکی فاحشه وار، علی‌ دزدزاده به ورودی پارک بانوان نزدیک می شود. این ضعیفه ها طعمه‌ های چربی هستند و این تن پوش گشاد مخفیگاه خوبی‌ برای اموال دزدی! زن ها اما در این محیط رها، فارغ از چشم های حریص و نگاه های پرولع حجاب‌ها را از سر برداشته اند. “خواهر، ازاین نسیم لذت ببر، بذار باد داخل موهات بپیچه”. علی‌ به عنوان تنها باحجاب جمع، به وضوح معذب است. “آدم زیراین لحاف مشکی‌ میپزه. نگو چرا این پیری ها همه آخرعمری خشک و پلاسیده میشن”، علی‌ در حالی‌ که به آرامی از کنار دیوار پارک به سمت خروجی می خزد با خودش فکر می‌کند.


Samira me parle de son pays natal. Parfois, un petit détail fait naître une histoire d’Ali Dozdzadeh. C’est comme ça que ça marche.

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